Après cette valse de fleurs, la fée Dragée refit son apparition, escortée d'un tout jeune homme. L'élégance et la grâce de leurs silhouettes donnaient à leur danse l'allure d'un tendre tête-à-tête.

Casse Noisette, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Pour cette couronne destinée à la représentation du ballet Casse-Noisette, j’ai tenu à considérer le fait qu’il s’agit d’une fée, et non d’une princesse ni d’une reine. Il fallait donc une couronne qui sorte de l’ordinaire, à caractère plus fantastique. J’ai pensé à la part de mystère et d’étrangeté générés par Drosselmeyer tout au long du ballet, mais aussi très présents dans la partition musicale de la variation de la fée dragée, notamment par l’usage de célesta pour le thème principal, et par sa célèbre mélodie envoûtante. Je voulais donc lui donner une forme originale et mystérieuse, tout en gardant évidemment un ensemble harmonieux et élégant.
C’est pour cela que j’ai fait le choix d'un design asymétrique, mais équilibré. Des strass sont fixés, dans une disposition à la fois aléatoire et régulière. Les arabesques, la bicolorité ainsi que les tiges perlées, ajoutent à la couronne un style fantaisiste. La technique de travail fût très similaire à celle des couronnes médiévales, mais je me suis imposé plus de rigueur, exigeant la perfection des formes et des finitions.
La Fée Dragées
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